LE FOKONOLONA, VRAIE FORCE DU CHANGEMENT EN CE XXI E S.

Publié le par mgslalom

Hier, moi et Jaosoa, avions discuté d'un point essentiel pour améliorer davantage la société malagasy. Le role du Fokonolona que j'interprete comme ceci: "le role du conseil de quartier" dans la vie communale, régionale et nationale. 

 

Voici les conversations d'hier. 

 

by jaosoa @ 30 Aug 2009 11:39 pm 

 

RATSIMANDRAVA AVAIT OUVERT LA VOIE? 

Fokonolona et développement à travers l’histoire 

Révérend Emmanuel Djacoba TEHINDRAZANARIVELO 

Chef Département Éthique et Théologie Systématique 

Faculté de Théologie FJKM 

Ambatonakanga ANTANANARIVO 

 

Concepts clés : 

 

- Le Fokonolona, un concept philosophique et de gouvernance politique situe le 

Malgache et sa communauté dans une démarche ethico-spirituelle : celle du fanahy 

maha olona sy ny fanahy no olona. 

 

- Le concept et la gouvernance du Fokonolona, un projet d’homme et de société, 

qui visent tout d’abord la création d’un être fokonolona, caractérisé par un 

épanouissement de sa personnalité autant individuelle que corporative au sein d’un 

monde qu’il maîtrise et qui lui permet l’affirmation de son identité et de son 

développement. 

 

- L’origine de l’être fokonolona et son devenir est la citoyenneté d’appartenance (je 

suis parce que je participe) et non plus la simple citoyenneté de naissance (je suis 

parce que je suis né). La citoyenneté d’appartenance qui exige choix, 

responsabilité, et engagement envers la communauté à laquelle la personne vit, 

affirmant la pluralité et l’inclusion, et refusant le sectarisme et l’exclusivisme de la 

citoyenneté de naissance 

 

- L’être fokonolona, qu’est le citoyen d’appartenance reflète la vie de la cité qui 

inclue les personnes de diverses origines sociale, de religion, d’ethnie, d’âge, de 

sexe, de race etc… , différentes mais unies dans leur engagement et leur 

attachement à leur communauté et à ses valeurs, le fokonolona. 

 

- Cette démarche de l’être fokonolona, qui est ethico-spirituelle, personnelle et 

corporative, exige une rétrospective (histoire passée), une introspective (histoire 

aujourd’hui ou événementielle), et une perspective (histoire projection ou la mémoire 

du futur). 

 

- Le fanahy (fan-ahy) est mi-ahy et man-ahy et permet à l’être fokonolona d’être 

artisan de sa communauté, acteur de son développement, et avec les autres 

citoyens maîtres de leur univers, là où il décide d’être et d’être avec... 

 

- Dans ce concept de gouvernance et de projet d’homme et de société, la maîtrise 

par l’être fokonolona de son économie (oikos nomia) et des règles ou des lois de 

construction et d’entretien de sa maison (la cité) est l’essence et la quintessence 

même de son existence et sa raison d'être. Et sans cette maîtrise, le Fokonolona 

n’est qu’un leurre, vidé de sa substance, et se transforme en son contraire, un 

simple outil au service d’une idéologie de contrôle et de pouvoir, en fait un non- 

fokonolona. 

 

by mg slalom @ 30 Aug 2009 11:55 pm 

by jaosoa @ 30 Aug 2009 11:39 pm 

oui, le fokonolona est une bonne institution. C'est un peu l'équivalent des conseils de quartiers dans certains pays. Les hommes sont tous pareils... 

 

Mais je pense qu'il faut donner plus de force aux réunions de fokonolona. Elles sont chez nous plutot un discours a sens unique plutot qu'un vrai débat de société. 

 

by jaosoa @ 31 Aug 2009 12:06 am 

by mg slalom 

Attention: du fokonolona naît le mita be tsy lanin'ny Mamba et les élus qui vont administré le Fokontany démocratiquement. Les lois qui vont faire naître la force des lois pour sauvegarder et la survie et la sécurité de tous Sortent des membres du Fokonolona. Pour moi, la seule admisitration valable vient des Fokonolona et non de L'ENAM: des Fonctionnaires en dehors de la plaque et futés. 

 

by mg slalom @ 31 Aug 2009 12:19 am annonces 

by jaosoa @ 31 Aug 2009 12:06 am 

 

Oui, ha ha ha, c'est pour cela que je disais, il faut délaisser ce discours a sens unique du genre: 

1- Vaovao avy any amin ny fanjakana foibe: bla bla bla... 

2- Acclamez 

3- Merci et maintenant rentrez chez vous. 

 

by mg slalom @ 31 Aug 2009 12:21 am 

La hiérarchie... 

c'est le fond de tout le probleme.... 

comment l'aménager chez nous pour que ca ne soit pas comprise a tort et a travers 

Une question a mille balles. 

 

Et voici une annonce sur la Sobika. 

 

01H00 : Suite aux accusations de vols de riz Tiko par le ministre du commerce, Eugène Voninahitsy et Pety Rakotoniaina donneront une conférence de presse.

 

Pour les lecteurs étrangers, vous pouvez traduire le fokonolona comme suit: gens de quartier ou gens de la commune pour faciliter les raisonnements. Ca ne dit pas tout mais ca vous permettra de faire des paralleles avec des concepts comme conseil de quartier etc... 

 

I- LE FOKONOLONA TEL QUE JE LE CONCOIS ET TEL QUE JE LE PERCOIS. 

 

Les contours du fokonolona dans le fond ne se different pas trop du contour de tous les "groupes" composant une ville ou un quartier dans tous les pays. Ce fokonolona est plus ou moins l'équivalent des habitants de la commune ou d'un quartier. Sauf que les notions de "solidarité, de fraternité" sont plus "poussées" et elles frolent meme les notions de "communisme ou de communitarisme". 

 

Les mots clés que j'ai mis en gras plus haut vous permettront d'avoir une idée sur ce concept de fokonolona (gens de quartiers selon moi). 

 

Voici les principaux principes concernant le fokonolona. 

 

1- Le membre du fokonolona se sent bien a l'aise dans son fokonolona (groupe tout court). 

 

2- Il contribue au développement de sa communauté. Ici rentre souvent le concept de solidarité, de Fihavanana. Ca se traduit par des travaux d'intéret commun. Exemple: balayage de rue par tout le groupe. (Base de l'HIMO meme). 

 

3- Les membres du fokonolona sont "unis". Ils font fi de toutes les différences physiques. Ils partagent les memes valeurs et ils sont "ensemble". 

 

Ici, la conception n'est pas loin du "communisme", du tout le monde est pareil, il n'y a pas de haut et de bas. d'ailleurs voici une vidéo pour illustrer cela: 

 

Joss black : saranga raike

http://www.dailymotion.com/relevance/search/joss+black+/video/x28r5g_joss-black-mainmain-saranga-araiky_music . 

 

4- Le membre du fokonolona connait bien ses valeurs et les intégrent bien. Ca fait partie de lui. Donc respect de l'autre, amitié, franchise, "ami de tout le monde". 

 

5- Il détient les rennes économiques. C'est ici meme j'imagine que le collectivisme, les coopératives (dont le fameux proocops) ont puisé leur source

 

6- Et tout le monde travaille pour améliorer le sort de tout le monde. Mais ici, ca rejoint un peu toutes les sociétés si on regarde la chose sous l'angle économique. Produire et vendre. 

 

 

La localisation spatiale du fokonolona n'est pas tres bien définie : est ce que ce sont uniquement un secteur particulier dans le quartier ou le quartier en entier ou la commune toute entiere ou la région toute entiere ou le pays tout entier? 

 

Regardez bien ces deux photos aériennes de ville  et essayez de trouver ou sont les vrais fokonolona. (Ce sont les villes de Fort-Dauphin et de Mahajanga). 

 

 

 

Ce concept de fokonolona est a la fois la source de la cohésion sociale mais également la source de plusieurs maux. 

 

Elle est la source de la cohésion sociale parce que : 

 

1- Les gens qui ont grandi ensemble dans ce Fokonolona sont plus ou moins attachés émotionellement. Ils ont grandi ensemble, ils jouent ensemble, ils se marient entre eux.

 

2- Une personne n'est jamais "perdue" si elle reste dans la logique du groupe. Au cas ou elle tombe malade, le groupe se donne la main pour acheter les médicaments, assurer le role de "garde-malade" (une sorte d'infirmier permanent) en cas d'hospitalisation. Toute la famille et le groupe meme honore l'enfant qui a "réussi sa vie". 

 

3- Un étudiant qui veut poursuivre ses études ou aller a l'étranger peut trouver des fonds et du soutien a l'intérieur de ce groupe. 

 

4- Le commerce est toujours rentabilisé parce que les clients sont fideles. 

 

5- L'amitié "vraie" est tres franche. Et la confiance est tres profonde. (Mais elle a son revers aussi, en cas de trahison, l'amitié est coupée de maniere seche, et meme si on redevient "ami", la confiance n'est plus intacte et on peut s'attendre au sabotages divers. (ensorcellement, sabotage de carriere...). 

 

Mais elle est également la source des maux qui affectent la société actuelle parce que: 

 

1- Les gens sont devenus plus ou moins dépendants affectif et sentimentaux. 

 

2- Une personne "sponsorisée" par le groupe est devenue tout simplement "redevable éternellement" a ce groupe. 

 

Et combinée au patriarcat excessif, c'est la source des "devoirs eternels de l'enfant" envers les parents, le groupe. (le fameux valim-babena). C'est peut etre aussi une des raisons pour laquelle les gens vénerent beaucoup les ancetres et se tournent tout le temps vers le passé et tres peu vers l'avenir. 

 

3- Une personne est tout simplement "prisonniere" des coutumes et des tabous qui vont avec puisqu'elle ne peut pas critiquer les conventions sociales sous peine d'etre mal vu. 

 

4- Une personne qui veut se marier en dehors de ce fokonolona a l'échelle locale ou régionale, doit soit tout simplement couper les liens avec son "milieu naturel". 

 

Soit il doit "adapter sa conjointe ou son conjoint" aux mentalités et aux coutumes de son "fokonolona". Et ici ressort le probleme des mariages interraciaux voire interrethniques parce que les groupes ne sont pas forcément "d'accord avec ce mariage" a cause des valeurs culturelles et spirituelles (la différence physique et le caste tout court).

Soit ils changent de région ou carrément de pays.

Soit il reste dans sa Région mais il doit avoir tous les moyens pour faire vivre sa petite famille. D'ou Jack - no, ce qu'on a discuté aprement la semaine derniere, la création de zone métis ou le déplacement dans une autre région "ouverte". Mais tu as compris maintenant. 

 

5- Une personne venant d'un autre fokonolona pour travailler dans un autre fokonolona ne s'accomode pas toujours tres facilement avec les locaux et c'est la source des Famosaviana (sorcellerie), des sabotages de carriere. 

 

6- C'est la source de la jalousie (Fialonana): un membre du groupe qui réussit sa vie est tres envié par le reste du groupe et puisque ce membre qui a réussi a été plus ou moins éduqué par le Fokonolona, connu par tout le fokonolona (c'est un honneur meme), il doit sponsoriser ce fokonolona. 

 

D'ou les partages de riz, de toles, soit disant a titre d'action de bienfaisance mais qui sous entend beaucoup de calcul politique etc... Et le gars qui a réussi a intéret a faire cela parce que ce fokonolona est la base de son électorat et de son fameux siege au sein de l'administration tout court (assemblée nationale, sénat, gouvernement). 

 

D'ou également le copinage lors de la passation d'un marché public. Le favoritisme envers les entreprises des membres du Fokonolona proches du Grand Chef devenu député ou DAF ou Sénateur ou Maire et ce qui fait "chier" également aux autres "fokonolona". 

 

Ici, puisque j'ai pris cet exemple: 

01H00 : Suite aux accusations de vols de riz Tiko par le ministre du commerce, Eugène Voninahitsy et Pety Rakotoniaina donneront une conférence de presse. 

 

Je n'accuse pas Eugene Voninahitsy et Pety Rakotoniaina, mais je vous laisse juste "imaginer" les gueguerres derriere cette question. Et tout ne s'écarte pas de ce que je viens de dire. 

 

C'est pour cela que le concept de Cartésianisme, d'objectivité et de criteres objectif, font tres mal a la tete aux tenants du "fokonolisme". Ils ont peur de remettre en question toutes les dynamiques qui se cachent derriere ce concept, tant que le systeme n'est pas CLAIR et équitable pour eux: 

 

Pour le moment, ce qui prédomine dans les esprits c'est cette idée:

 

Je n'aurai jamais la chance de s'enrichir tant que l'un des membres de mon fokonolona n'est pas au pouvoir. D'ou l'usage devenu "habituel" du fief, de la région, de la province, de l'éthnie voire de la race meme pour avoir le pouvoir. 

 

Le fokonolona est utile. Je ne le nie pas, mais il faut l'éduquer pour qu'il devienne plus "rationnel" et ne devienne plus une simple "base électorale" pour son leader et ses héritiers. 

 

Donc éduquer tout le fokonolona, l'instruire et faire sauter ces "barrieres" qui ne permettent pas a ses membres de s'épanouir et de se brancher avec le reste du monde. 

 

II- LA HIERARCHIE (ENCORE ET TOUJOURS) ET LE FOKONOLONA. 

 

Il y a 4 choses que j'ai observé dans notre société: 

 

1- Les "riches", "laibany", "olobe", "olom-panjakana", "patron be" ont tous cette "maladie" d'aimer l'ostentation, la vantardise, l'arrivisme quand ils accedent au pouvoir. Ils pensent qu'ils sont au dessus de tout le monde et surtout au dessus des lois. 

 

2- Voici  des gestes qui traduisent cette mauvaise mentalité:
intimider une serveuse dans un bar, forcer d'une maniere ou d'une autre une jeune femme a coucher avec soi (sous la menace ou en la faisant chanter avec de l'argent), répudier arbitrairement une femme ou un employé sous pretexte qu'on a tous les pouvoirs, ne pas payer les taxes, bref, tous les actes pour montrer qu'on a l'argent, on a le pouvoir. 

 

Il y a meme des expressions qui vont avec cela: tsy hain'ialahy angaha izaho, tsy fantatr'ialahy fa izao no deba ato, ataoko mamay ialahy... 

 

Tous ces comportements sont liés a la hierarchie mal comprise et au culte de personnalité.
Et tous ces comportements ont des raisons profondes: 

 

a- la frustration (un complexe d'infériorité)

 

b- la volonté de prouver aux autres qu'on n'est pas bete et qu'on est parmi les meilleurs, tout en sachant qu'on ne parvient pas a faire grand chose. 

 

c- l'arrivisme: quand on sait ce que l'argent peut procurer en terme d'achat de biens et de services, et quand on sait que cet argent peut mener a tout, la personne devient aveugle et ne prend plus en considération les valeurs humaines simples: Il est un homme comme les autres. 

 

c- l'éducation et l'instruction précaire. 

 

3- A part cela, il y a comme je l'ai toujours dit la différence physique et l'histoire des relations humaines qui fait que certaines "races" ou "ethnies" se sentent toujours "frustrés" des qu'ils voient une autre personne qui soit différente d'elle. 

 

C'est pour cela que les relations sociales et les relations de travail tout court ne marchent pas a Mada. On a du mal a accepter l'ordre venant de l'autre parce que la personne met mal a l'aise. 

 

Alors que cela compte beaucoup dans les relations de travail. 

Il faut dépasser ces a priori et respecter les gens pour ce qu'ils sont. Ce sont tous des citoyens, et ils aiment tous le pays, et cet amour du pays doit se traduire par le travail. Le PIB dépend de cela. 

 

 

On peut toujours dire, aaaahhh, tu nous fais "chier" avec tes histoires mg slalom, tu nous les casses, mais dites vous que ce sont les raisons profondes qui ne nous permettent pas de nous épanouir. Et il faut trouver des solutions techniques a cela, pas tout simplement rester au niveau des grandes déclarations. 

 

1- Etre sincere avec soi, est ce que je suis au moment ou je parle a l'aise ou pas a l'aise avec ce mec ou cette fille si elle est le patron ?

2- Si oui, comment nous pourrions travailler ensemble ? 

3- Et puis il y a toujours la litanie: 

  • Regler l'habitat et la ville tout court pour qu'elle puisse favoriser les échanges (aires de jeux, lieux de conversations...)
  • Ne plus "conseiller" aux enfants ces "fosafosa" qui leur empeche mentalement de cotoyer l'autre. 

4- Et savoir dire non de temps en temps. Cette culture du oui non, ne nous permet pas du tout d'avancer. Et il faut accepter les conséquences de ses décisions. 

 

III- FOKONOLONA ET MONDIALISATION. 

 

Le fokonolona actuel, pour qu'il ne se fasse pas (ou plus) avoir par les politiciens, les arrivistes et par les capitalistes vereux doit tout simplement etre éduqué et instruit. 

 

A- Il faut intégrer quelques valeurs du capitalisme: 

 

1- Produire (si tu es entrepreneur) 

2- Travailler pour quelqu'un si tu es plutot du type "ouvrier". 

3- Etre a l'aise avec l'argent. L'argent est la contrepartie "claire" de ta prestation. 

4- Savoir dire non. Quand les conditions de travail ne te convient plus. Tu fais des réclamations et tu arretes si les conditions ne s'améliorent pas pour ne pas tomber malade. Tu saisis le tribunal du travail. 

5- Contrat: il faut signer des contrats et les honorer.

6- Faire le travail avec le coeur. Comme ca tu es fier d'avoir accompli quelque chose. 

 

7- L'individualisme, c'est contre nature pour nous qui aimons la solidarité, la fraternité et l'amitié parce que ca transforme l'homme en etre "froid" et quelqu'un qui n'inspire pas confiance. 

 

Tu sais qu'il veut quelque chose, mais il ne te dit pas tout. Et tu sais qu'il va essayer de t'avoir. Il te fais un beau discours mais il calcule quelque chose. 
 

C'est ca le plus difficile avec l'individualisme. On a l'impression que la personne n'est pas sincere. Mais nous sommes tous des hommes, et tout les hommes sont comme ca. Toi meme tu le fais inconsciemment. Tous les 6 milliards d'hommes essaient de vivre et bien vivre, donc, il faut que tu te proteges et que tu consideres ton propre cas avant de songer au cas des autres. Le fameux "moi d'abord". 

 

Chez certains gens, ce caractere devient exagéré et se transforme en égoisme, ce qui est tres nuisible aussi parce qu'il rafle tous les marchés et tous le trucs qui marchent par exemple sans penser a l'autre. Il fait tout. Et la plupart du temps, les gens qui font cela ne restent pas trop longtemps en affaire. 

 

C'est utile d'avoir cette mentalité. Ca vous permettra d'etre efficace et surtout de donner le meilleur de vous meme. 

 

Je vous suggere de l'etre quand vous faites votre business". Donc quand il s'agit de travail, on travaille. Et on honore ses paroles. Donc en cas de violation de contrat, un non respect de la parole donnée dans le fond, les clauses du contrat s'appliquent. 

 

Il faut que vous trouviez le juste milieu pour que vous soyez a l'aise. Les echanges dans un monde mondialisé, ce sont avant tout des questions de fric et une question de recherche de profit. Et le profit, c'est pas sorcier, c'est un droit. Tu as pris le risque, tu as droit de t'enrichir. Mais il faut aussi avoir la résilience des fois, on ne peut pas tout avoir, il faut faire des choix, et bien vivre de son choix. C'est comme ca. 

 

B- Il faut connaitre le besoin de l'autre, et accepter que l'autre connaisse ton besoin. C'est marrant mais c'est comme ca, il y a des gens qui voient ce que toi tu ne vois pas, et c'est la que démarre les échanges. Chacun est unique, chacun a ses gouts, celui qui sait détecter ce gout pourra produire le produit qui correspond a ce gout. C'est comme ca. Et parce qu'il a pu détecter ce gout, et qu'il a produit le bien qui correspond a ce gout, parce qu'il a pris ce risque, il a droit de s'enrichir avec son business. 

 

C- Petit trucs pour les fokonolona entrepreneurs.  

 

A Madagascar, a cause de cette solidarité, pour que le commerce puisse marcher, il faut tout simplement avoir des boutiques. 

 

Si vous faites le truc a la maison, vos amis viendront toujours vous demander des services gratuits, viendront nouer des relations "amicales" avec vous, mais dans le fond ils viennent pour vous "dévaliser" au sens strict du terme. 

 

C'est comme ca pour l'instant. Cette mentalité "fourbe" va disparaitre au fur et a mesure que les gens seront habitués au commerce et a la compréhension de ce qu'est "un profit", un taux non usuraire, et au fur et a mesure que les inégalités économiques soient gommées. 

 

D- Le fokonolona doit se connecter avec le monde, l'ordinateur est tres utile. 

 

E- Le fokonolona enfin doit admettre que dans la vie, il y a des choses que lui n'a pas créé mais que les autres ont pu le faire. Et c'est la raison de tout ce systeme. (Parité, capitalisme, etc...). Toute volonté de vouloir nuire a l'autre entraine des guerres et des stratégies qui visent a déjouer ces volontés de nuire. 

 

F- Le fokonolona doit tirer profit des pays qui se trouvent a coté de Madagascar comme l'Ile Maurice, La Réunion, Mayotte, L'Afrique du Sud, mais aussi des pays comme l'Inde, Singapour, la Thailande, la Corée du Sud, le Japon, Taiwan, la Chine, l'Australie, tous les pays ACP, tous les pays de l'UE, les pays comme les USA, le Canada. etc etc... 

 

G- Le fokonolona doit se réunir souvent pour discuter "calmement" de projets de construction, de vision, pour fixer des objectifs, et surtout TRAVAILLER et TRAVAILLER BIEN. 

 

H- Le fokonolona doit se distraire et consommer des biens manufacturés, se laisser aller de temps en temps, converser, ca nourrit l'esprit, profiter de la vie. 

 

I- Le fokonolona doit admettre que désormais font partie du fokonolona dans son quartier les malagasy d'origine bantoue, d'origine malaise, d'origine indienne, d'origine chinoise et d'origine européenne. Ces petits problemes de froids seront résolus a mesure que le fokonolona national travaille pour augmenter le PIB et au fur et a mesure que les inégalités économiques flagrantes soient résolues. 

 

I- Et enfin, le fokonolona doit rester ce bon vivant, c'est un atout également. Et c'est tres apprecié par les gens. 

 

VIVE LE FOKONOLONA DU XXI E S. MODERNE, COMPLETEMENT ADAPTÉ A LA MONDIALISATION. 


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